Château de Chenonceau dans la Vallée de la Loire

Le Châ­teau de Che­non­ceau est un châ­teau situé à Che­non­ceau dans le dépar­te­ment fran­çais d’Indre-et-Loire. Il fait par­tie des châ­teaux com­mu­né­ment appe­lés Châ­teaux de la Loire. Il a un nom popu­laire « châ­teau des dames ». Un des châ­teaux les plus aimés, connus et visi­tés de France est une pro­prié­té pri­vée mais ouverte à la visite.

Le domaine où aujourd’­hui le Châ­teau de Che­non­ceau se dresse appar­te­nait depuis 1243 à la famille de Marc, ori­gi­naire d’Au­vergne. Leur pro­prié­té était une ancienne for­te­resse, entou­rée de fos­sés d’eau et reliée à la rive Сher par un pont-levis. À côté de la for­te­resse il y avait un moulin.

Sous le règne de Charles VI, Jean de Marc a pla­cé une gar­ni­son anglaise dans sa for­te­resse ce qui a inci­té le roi à ordon­ner de détruire toutes les for­ti­fi­ca­tions défen­sives et de conso­li­der les terres pour leurs pro­prié­taires légi­times. Des dif­fi­cul­tés d’argent obli­gèrent la famille à vendre son héri­tage à Tho­mas Boyet, inten­dant des affaires finan­cières en Nor­man­die. En 1512, il ache­ta éga­le­ment la for­te­resse. Amou­reux du style Renais­sance, Boyet déci­da de démo­lir l’an­cien châ­teau, à l’ex­cep­tion du don­jon pour éri­ger une nou­velle structure.

Sur les ruines du mou­lin, une struc­ture rec­tan­gu­laire avec des tours d’angle saillantes a été éri­gée, entou­rant de quatre côtés un ves­ti­bule avec des voûtes en ogive. Au rez-de-chaussée il y avaient quatre pièces reliées aux quatre autres pièces du deuxième étage par un large esca­lier droit. Au début du XVIe siècle, l’a­ban­don pro­gres­sif des esca­liers en coli­ma­çon qui ont com­men­cé à rem­pla­cer les esca­liers avec des marches droites, a com­men­cé. Le coût énorme des tra­vaux de construc­tion explique la devise que la famille Boyet a ordon­né de gra­ver avec leurs ini­tiales T. V. K.: « S’il vient à point m’en souviendra ».

Aujourd’­hui, le châ­teau, entiè­re­ment res­tau­ré, est ouvert aux visites du public.

En entrant dans le domaine, vous devez tra­ver­ser une longue allée bor­dée de pla­tanes cen­te­naires qui mène à une large espla­nade. Sur le côté droit le jar­din de Diane de Poi­tiers s’é­tend , à l’en­trée duquel il y a la chan­cel­le­rie — la mai­son du direc­teur, construite au XVIe siècle. Le jar­din est pro­té­gé des inon­da­tions par une ter­rasse. À l’angle de la cour prin­ci­pale, bai­gnée par les eaux de la rivière Cher, un don­jon médié­val par­tiel­le­ment réno­vé, la plus ancienne struc­ture du châ­teau se dresse.

Un pont-levis per­met d’ac­cé­der à l’é­tage infé­rieur, où vous pou­vez voir la Salle des Gardes, dont les murs sont accro­chés avec des tapis­se­ries du XVIe siècle. Dans la cha­pelle se trouvent des sculp­tures en marbre de Car­rare, par­mi les­quelles la « Vierge à l’en­fant ». En plus de la salle Verte et de la Salle Diane de Poi­tiers, vous pou­vez visi­ter la gale­rie, où sont expo­sés des pein­tures de Rubens, pri­ma­tic­cio, Van Loo, Mignard et Nat­tier. Au deuxième étage, on accède par des marches droites pour y voir la chambre Gabrielle d’Es­trées, la salle de Céré­mo­nie, ou la Chambre des cinq reines (nom­mée ain­si en mémoire des deux filles (dont la reine Mar­got) et des trois belles-filles (dont Marie Stuart) de Cathe­rine de Médi­cis, la Chambre de Cathe­rine de Médi­cis et la Chambre de Charles de Vendôme.

Dans une cui­sine rem­plie d’us­ten­siles en cuivre, l’é­norme broche ori­gi­nale pré­sente un inté­rêt particulier.

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